Les multisports, un concept récent
C’est en 1988, en Suisse, que les premiers terrains multisports voient le jour. Il s’agit de terrains de jeux de ballon, extérieurs et clôturés, que l’on trouve généralement au cœur des villes. De chaque côté du city stade, son autre nom, on trouve des buts surmontés de paniers de basket-ball. Au sol, recouvert de résine synthétique, des lignes reprenant les limites des terrains de différents sports permettent de s’adonner à diverses activités. Au centre, il est possible d’y ajouter des filets de plusieurs hauteurs grâce à l’installation de deux poteaux se faisant face. Enfin, des filets ou des palissades encerclent le tout pour empêcher les ballons de sortir.
L’ensemble, compact, a été pensé pour s’intégrer parfaitement dans de petits espaces, comme on en trouve dans les quartiers d’aujourd’hui, afin que les enfants, et les jeunes notamment, puissent pratiquer des activités sportives à proximité directe de chez eux.
Un agrès urbain par excellence
La naissance des terrains multisports comme ceux proposés par Husson fait suite à un constat évident : avec la bétonisation croissante des villes, difficile aujourd’hui de trouver un terrain vague pour jouer et pratiquer ses sports préférés. C’est pour éviter que la seule pratique sportive se fasse en club, dans des espaces fermés dédiés et souvent payants, que les city stade ont vu le jour. Ils ont été pensés comme un véritable mobilier urbain, accessible librement à tous comme lieu d’activité ou de rencontre. On y pratique principalement le football et le basket-ball, mais le côté modulable de cet agrès urbain permet également l’exercice d’autres sports comme le volley-ball ou le handball par exemple. On en trouve aujourd’hui dans presque toutes les villes de France, et même les petites communes qui disposent de plus d’espace s’en équipent. Moins cher et adaptable, ses atouts en font un incontournable des équipements urbains de base, à tel point que même les structures privées s’en procurent aujourd’hui.